Après le Liban, l’Irak, l’Afghanistan, le Kosovo,
les bombes à sous-munitions doivent être mises « hors-la-loi »
« Nous, citoyens et représentants de la société civile, artistes, scientifiques, femmes et hommes politiques,… soutenons Handicap International pour demander que les pays représentés à Oslo à l’invitation de la Norvège, fassent le choix du renoncement à cette arme doublement « criminelle », responsable de désastres parmi les populations civiles. »
Il n'y a pas de « guerre propre », mais il y a des armes plus « sales » que d'autres.
Dans vingt quatre pays, notamment au Liban et en Irak, mais aussi en Afghanistan ou au Kosovo, au Laos ou au Vietnam, des millions de sous-munitions ont été déversées, semant la dévastation dans des zones habitées, où leur utilisation est devenue la règle. Au mépris des Conventions de Genève, elles tuent ou mutilent des milliers de victimes civiles, pendant et après les conflits. Elles entravent l’accès des secours humanitaires et interdisent les projets de reconstruction.
Larguées par centaines par des obus ou « bombes-mères », ces bombes miniatures sont dispersées selon les caprices des vents et des conditions au sol. La maîtrise de la cible finale s'est ainsi perdue : ces armes ne font plus aucune distinction entre civils et soldats.
Et l'inacceptable menace sur les populations civiles ne s'arrête pas là ! Car de l'aveu même des militaires, jusqu'à 30 % des sous-munitions, parfois même 40% n'explosent pas à l'impact. Devenues autant de pièges mortels, comme les mines antipersonnel aujourd’hui interdites, elles sont déclenchées au moindre contact par leurs propres victimes. Le corps criblé de billes d'acier, leur calvaire se termine souvent par une mort misérable, précédée de souffrances indicibles. Quant aux blessures multiples infligées aux survivants, elles entraînent des séquelles souvent très lourdes.
Le génie des fabricants d'armes est sans limite, comme l'est le tribut payé par les populations. Mais le combat réussi contre les mines antipersonnel nous rappelle que rien n'oblige les citoyens à accepter les arguments des responsables politiques et militaires pour justifier la possession et l’utilisation d’armes qui ignorent le droit de la guerre.
L'exemple de la Belgique
Le 16 février 2006, la Belgique a été le premier pays à interdire les BASM. Qu’allez-vous décider à Oslo pour rendre justice à leurs victimes ?
"Nous demandons solennellement à chaque gouvernement de s’engager à :
1. renoncer aux BASM et exclure de leur doctrine militaire le recours à ces armes
2. détruire leurs stocks de sous-munitions
3. agir résolument en faveur d'un traité international spécifique visant à l’interdiction universelle des bombes à sous-munitions.
4. mettre à disposition les moyens nécessaires, notamment financiers, pour la dépollution, le marquage, l’information sur la prévention des dangers et l'assistance aux victimes de sous-munitions."
>>>>>>>>>> LIEN POUR SIGNER LA PETITION <<<<<<<<<<
http://www.sousmunitions.org/je-signe/