LE SORT RÉSERVÉ AUX LIBANAIS EMPRISONNÉS EN ISRAËL
Publié le 2-05-2007
A tous ceux qui exigent la libération des soldats israéliens capturés au Liban ou à Gaza, et qui font mine d’ignoer le sort réservé, non seulement à l’ensemble des prisonniers palestiniens (dont 41 parlementaires enlevés l’été dernier), mais aussi aux Libanais détenus depuis 8 mois dans la prison israélienne d’Asmoret.
Israël interdit aux prisonniers libanais tout lien avec le monde extérieur
"Dans la prison d’Ashmoret sont détenus trois Libanais capturés pendant la seconde guerre du Liban : Maher Khourani, Hussein Sliman et Mohamed Srour (trois autres prisonniers libanais sont détenus dans d’autres établissements pénitentiaires).
Israël exige que les prisonniers israéliens soient traités comme prisonniers de guerre et qu’il leur soit permis de recevoir la visite de la Croix-Rouge, mais Israël n’accorde pas aux prisonniers qu’il détient les droits prescrits par le droit international.
Israël interdit à ces prisonniers de recevoir les lettres transmises à la Croix-Rouge par leur famille, et ce depuis leur arrestation, il y a huit mois. Depuis le mois d’octobre, Israël empêche les représentants de la Croix-Rouge de leur rendre visite. La Croix-Rouge avait exprimé l’espoir que la possibilité de rendre visite aux Libanais détenus par Israël aiderait à faire avancer la possibilité de visites semblables auprès des Israéliens détenus au Liban.
Ces prisonniers libanais sont totalement coupés des autres détenus. Depuis plus de deux mois, ils ne peuvent plus recevoir de journaux et dernièrement, on leur a confisqué une radio qu’ils avaient achetée en prison. Ils sont donc totalement coupés du monde extérieur, sauf les visites de leur avocat. Il se peut que cela fasse suite à la requête qu’ils avaient déposées auprès du tribunal du district de Tel Aviv et qui demandait que les visites de la Croix-Rouge soient autorisées : la radio leur a été confisquée la veille du jour où leur requête devait être examinée par le tribunal.
La nourriture des prisonniers a changé, ces deux derniers mois : peu abondante, contenant des insectes, et non comestible. Les prisonniers menacent de lancer une grève de la faim si on ne leur accorde pas des conditions humaines élémentaires."
Source :
Kibush, 12 avril 2007 : www.kibush.co.il/show_file.asp ?num=19165
(Traduction de l’hébreu : Michel Ghys)
CAPJPO-EuroPalestine