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 Liban, des attentats financés par les USA =>

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Liban, des attentats financés par les USA => Empty
MessageSujet: Liban, des attentats financés par les USA =>   Liban, des attentats financés par les USA => Icon_minitimeDim 27 Mai - 21:35

LIBAN : DES ATTENTATS FINANCÉS PAR LES ETATS-UNIS, EXLIQUE LE JOURNALISTE SEYMOUR HERSCH




Publié le 24-05-2007

"Au Liban, le chaos constructif est en marche", écrit Nidal sur son site tokborni.blogspot.com/.Il y traduit des informations instructives en direct du camp palestinien de Tripoli, ainsi qu’une interview édifiante sur CNN, de Seymour Hersh, jounaliste du New Yorker sur CNN, qui dévoile le rôle machiavélique des néo-con américain dans les meneées des groupes terroristes dans la région.

Arrêtez de bombarder Nahr el Bared maintenant !

« Naher al bared » est un camp de réfugiés palestiniens dans le nord du Liban, ce camp est la cible d’un bombardement violent de l’armée libanaise qui tente de détruire un mouvement terroriste nommé « Fateh al Islam » qui est un allié d’Al-Qaeda dans la région. Je viens d’appeler mon ami dans le camp de « Naher el bared », et il m’a dit que l’armée libanaise bombarde le camp au hasard, de nombreuses maisons tombent les unes sur les autres, ils ont bombardé les cliniques et certaines maisons considérées comme appartenant à « Fateh al Islam ».

Ahmad, un de mes amis qui vit dans le camp, m’a dit qu’ils n’avaient plus d’eau, plus de pain, plus d’hôpitaux. Ils commencent à avoir faim, ils ne peuvent pas sortir les blessés et les morts, essentiellement des civils, du camp.

Il n’y a pas de raison de bombarder tout le camp, et nous ne devrions pas le faire. Les attaques contre l’armée libanaise ont eu lieu hier à l’extérieur du camp, et ils ont découvert ces terroristes à l’intérieur d’une maison dans la ville de Tripoli.

Les Palestiniens à l’intérieur du camp ont offert au gouvernement libanais de l’aider à combattre ce mouvement terroriste, mais le gouvernement a rejeté cette offre.

Alors, quelle est la raison pour ces bombardements ? Le camp est face à un désastre si nous n’arrêtons pas le bombardement MAINTENANT !

Une dépêche de l’AFP de mardi soir raconte (« Liban : des milliers de civils fuient le camp de Nahr el-Bared ») :

« L’odeur des cadavres est partout. Il n’y a pas de nourriture, pas d’eau, pas d’électricité et ils nous tiraient dessus », a raconté Dania Mahmoud Kassem, une étudiante de 21 ans vivant dans ce camp situé dans la banlieue nord du port de Tripoli.

Un autre réfugié, Ibrahim Issa Dawoud, a raconté que lui, sa femme et leurs six enfants âgés de trois à 13 ans s’étaient cachés dans une mosquée pendant trois jours en se nourrissant de chips. « Même le cimetière a été bombardé et les squelettes ont été exhumés », a dit cet homme de 42 ans. « Nous pensons que c’était notre dernière chance (de partir) parce qu’ils vont raser le camp. »

Depuis le début des combats, 29 soldats libanais et au moins 20 militants du groupe radical Fatah al-Islam ont été tués, mais le nombre de victimes civiles reste inconnu parce que les organisations humanitaires n’ont pas été autorisées à entrer dans le camp. Les réfugiés en fuite faisaient état d’un grand nombre de victimes civiles.

« Il y a eu un massacre. J’en ai été témoin. Dans une seule pièce, il y avait 10 morts. Six obus sont tombés sur nous, les corps étaient réduits en morceaux », a crié un habitant en colère alors qu’il quittait le camp avec d’autres réfugiés lors d’une trêve de courte durée dans l’après-midi.

Mais, cette trêve a été vite rompue, et un convoi d’aide humanitaire de l’ONU a été touché par des tirs de l’armée libanaise lors de la reprise des combats en fin d’après-midi, alors qu’il tentait d’entrer dans le camp pour distribuer de l’aide."

Sur l’impact dramatique des explosions dans le centre de Beyrouth sur l’« opinion publique libanaise », Palestine for Us raconte :

Mon amie X vit à Verdun, j’ai pensé à elle quand j’ai appris pour l’explosion qui y a eu lieu, je lui ai envoyé un SMS et elle ne m’a pas répondu parce que, comme d’habitude, tous les téléphones ont cessé de fonctionner, puis je l’ai eue par Internet, et grâce à Dieu elle allait bien, mais elle m’a dit : « Asharf, comment peux-tu faire cela en tant que Palestinien ? » ; oh mon Dieu mon amie m’a dit ça ; quand je lui ai expliqué la situation et que le Fatah al Islam n’était pas Palestinien et qu’ils étaient plus de 60 Séoudiens, 20 Algériens, 10 Jordaniens, 30 Afghans, 12 Palestiniens, elle a été surprise et elle m’a dit : les Libanais ne savaient pas cela, alors j’ai réfléchi et j’espère qu’elle a changé d’avis, mais cela m’inquiète si tous les Libanais pensent comme cela."



INTERVIEW DE SEYMOUR HERSCH SUR CNN


Il y a quelques jours, commentant les événements récents, Seymour Hersh répondait aux questions d’Hala Gorani sur CNN international. L’interview est reproduite sur Raw Story. En voici une traduction.

Hala Gorani : Alors, le journaliste d’enquête Seymour Hersh racontait en mars dernier que, dans le but de vaincre le Hezbollah, le gouvernement libanais soutenait un groupe sunnite militant, les mêmes personnes qu’il combat aujourd’hui. Seymour nous rejoint en direct depuis Washington. Merci d’être avec nous. Quelle est, selon votre reportage, la source du financement de ces groupes, tels que Fatah al-Islam dans ces camps de Nahr el Bared, par exemple ? D’où obtiennent-ils l’argent et d’où obtiennent-ils leurs armes ?

Seymour Hersh : L’acteur principal, ce sont les Séoudiens. Ce que j’écrivais, c’est qu’il y a une sorte d’accord privé qui a été fait entre la Maison blanche, nous parlons de Richard - Dick - Cheney et Elliott Abrams, l’un des assistants primordiaux à la Maison blanche, avec Bandar. Et l’idée était d’obtenir le soutien, le soutien occulte des Séoudiens, pour soutenir différents groupes sunnites jihadistes intégristes, en particulier au Liban, groupes qui pourraient être considérés, dans la situation d’une confrontation effective avec le Hezbollah - le groupe chiite dans le Sud du Liban - pourraient être considérés comme investissements, c’est aussi simple que cela.

Gorani : Le gouvernement Saniora, dans le but de contrer l’influence du Hezbollah au Liban, selon votre reportage, serait en train de secrètement financer des groupes tels que le Fatah al-Islam, avec lequel ils ont des problèmes en ce moment ?

Hersh : Des conséquences imprévues une fois de plus, oui.

Gorani : Et donc si l’Arabie séoudite et le gouvernement Saniora font cela, que ce soit inattendu ou non, de fait les États-Unis doivent avoir quelque chose à dire à ce sujet, ou non ?

Hersh : Hé bien, les États-Unis étaient profondément impliqués. C’était une opération occulte que Bandar a mené avec nous. N’oubliez pas, si vous vous en souvenez, vous savez, nous sommes entré dans la guerre en Afghanistan en soutenant Osama Ben Laden, qui était le moudjahidin des années 1980 avec Bandar et des gens comme Elliott Abrams dans les parages, l’idée étant que les Séoudiens nous avaient promis qu’ils pourraient contrôler - qu’ils pourraient contrôler les jihadistes alors nous avons dépensé beaucoup d’argent et de temps, les États-Unis à la fin des années 1980 utilisaient et soutenaient les jihadistes pour battre les Russes en Afghanistan et ils se retournés contre nous. Et nous assistons au même déroulement, comme si aucune leçon n’avait été apprise. C’est le même déroulement, utiliser à nouveau les Séoudiens pour soutenir des jihadistes, les Séoudiens assurant qu’ils peuvent contrôler différents groupes, des groupes comme celui qui est en contact en ce moment avec le gouvernement à Tripoli.

Gorani : Certainement, mais les moudjahidin des années 80, c’était une autre époque. Comment cela pourrait être dans l’intérêt des États-Unis d’Amérique, exactement maintenant, de soutenir indirectement - même indirectement - ces mouvements jidahistes qui sont des extrémistes qui se battent jusqu’à la mort dans les camps palestiniens ? Est-ce que cela ne va pas à l’encontre des intérêts non seulement du gouvernement Saniora mais aussi de l’Amérique et du Liban ?

Hersh : Les ennemis de nos ennemis sont nos amis, c’est dans cette logique que les groupes jihadistes au Liban sont là pour s’opposer à Nasrallah. Le Hezbollah, si vous vous souvenez, a battu Israël l’année dernière, même si les Israéliens ne veulent pas le reconnaître, ainsi vous avez le Hezbollah, qui est une menace importante pour l’Amérique - bon, le rôle américain est très simple. Condoleeza Rice, la Secrétaire d’État, l’a dit très clairement. Nous sommes en rain de soutenir les sunnites partout où nous le pouvons contre les chiites, conter les chiites en Iran, contre les chiites au Liban, c’est-à-dire Nasrallah. La guerre civile. Nous sommes en train de créer à certains endroits, au Liban en particulier, la violence confessionnelle. [NdT : C’est moi qui souligne.]

Gorani : L’administration Bush, bien sûr, des officiels seraient en désaccord avec cela, ainsi que le serait le gouvernement Saniora, qui dénonce ouvertement la Syrie, affirmant que le Fatah al-Islam est une émanation d’un groupe Syrien, où pourrait-il se procurer ses armes si ce n’est en Syrie.

Hersh : Vous devez répondre à cette question. Si cela est vrai, la Syrie qui est proche - et est largement critiquée par l’administration Bush pour être si proche - du Hezbollah serait aussi en train de soutenir des groupes, des groupes salafistes, extrêmement opposés au Hezbollah - la logique s’effondre. Il s’agit simplement d’un programme occulte que nous avons mis en place avec les Séoudiens, dans le cadre d’un programme plus large destiné à contenir partout l’influence grandissante des chiites, du monde chiite, et cela nous a pris à revers, comme cela est arrivé dans le passé.

Gorani : Bien sûr, si cela n’a aucun sens pour les Syriens de les soutenir, pourquoi est-ce que cela aurait un sens pour les États-Unis de les soutenir, indirectement évidemment, selon votre reportage, en donnant une aide d’un milliard de dollars, en partie en matériel militaire, au gouvernement Saniora - et que cela est dépensé d’une façon telle que ni le gouvernement ni les États-Unis ne contrôleraient des groupes exrémistes, mais indirectement les États-Unis, selon l’article que vous avez écrit, seraient en train de les soutenir. Alors en quoi cela serait dans leur intérêt, et que devraient-ils faire selon les gens auxquels vous avez parlé ?

Hersh : Vous adoptez la logique du gouvernement États-unien. C’est OK. Nous oublierons cela pour l’instant. Fondamentalement c’est très simple. Ces groupes sont considérés - quand j’étais à Beyrouth en train de réaliser des interviews, j’ai parlé à des officiels qui ont reconnu que la raison pour laquelle les groupes jihadistes radicaux étaient tolérés, c’était parce qu’ils étaient considérés comme une protection contre le Hezbollah. La peur du Hezbollah à Washington, en particulier à la Maison blanche, est profonde. Ils croient tout simplement que Hassan Nasrallah a prévu de porter la guerre en Amérique. Que cela soit vrai ou non est une autre question. Il y a cette immense et accablante peur du Hezbollah et nous nous voulons pas que le Hezbollah joue un rôle actif dans le gouvernement libanais et cela a été notre politique, fondamentalement, qui est de soutenir le gouvernement Saniora, malgré ses faiblesses face à la coalition. Pas seulement Saniora, mais monsieur Aoun, un ancien dirigeant militaire au Liban. Il y a une coalition que nous détestons absolument.

Gorani : Très bien, Seymour Hersh du magazine The New Yorker, merci de nous avoir rejoints et j’espère que nous pourrons à nouveau parler ensemble dans quelques mois lorsque les événements qui ont lieu au Liban auront pris forme et que nous en saurons plus. Merci beaucoup.

Nidal


Source :
"Loubnan ya Loubnan" : 22 mai 2007 Source : http://tokborni.blogspot.com/
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