Ils ont été découverts flottant dans un cours d'eau, à 500 mètres du lieu où les policiers affirment l'avoir relâché.
Deux étudiantes ont déclaré avoir vu Taoufik être relâché près du canal Saint-Félix, soit à plusieurs centaines de mètres du lieu indiqué par les policiers.
- le 12/12/2006 - 09h40
Taoufik el-amri, disparu le 22 novembre 2006 Ils ont été découverts flottant dans un cours d'eau, à 500 mètres du lieu où les policiers affirment l'avoir relâché.
Deux étudiantes ont déclaré avoir vu Taoufik être relâché près du canal Saint-Félix, soit à plusieurs centaines de mètres du lieu indiqué par les policiers.
- le 12/12/2006 - 09h40
La version des policiers dans l'étrange disparition de Taoufik el-Amri à Nantes pourrait être mise à mal par les avancées de l'enquête. D'après Le Figaro de mardi, plusieurs indices recueillis ces dernières heures contrediraient la version des trois fonctionnaires de police, qui ont interpellé cet ouvrier de 33 ans, disparu peu après dans la nuit du 22 au 23 novembre.
Deux étudiantes entendues hier par la Police Judiciaire de Nantes ont déclaré avoir vu Taoufik être relâché aux abords du canal Saint-Félix, soit à plusieurs centaines de mètres du lieu indiqué par les policiers. D'autre part, des documents appartenant à l'ouvrier disparu auraient été retrouvés flottant dans un cours d'eau, annonce mardi Le Figaro, à près de 500 mètres du lieu où les policiers affirment l'avoir relâché. Des effets personnels de Taoufik auraient également été retrouvés cinq kilomètres plus loin, écrit Le Figaro.
Plus de signe de vie depuis son interpellationLa patrouille de police avait interpellé cet ouvrier dans la nuit du 22 au 23 novembre car il pouvait correspondre au signalement d'un homme qui venait de commettre un vol à l'arraché dans les parages. Les policiers l'avaient relâché un peu plus loin après l'avoir mis hors de cause. Ses collègues, qui étaient à ses côtés au moment de l'interpellation, ont indiqué que celle-ci s'était déroulée sans violence, la jugeant même "normale" , compte tenu de l'état d'ébriété de leur ami. Ils ont en revanche estimé que les policiers auraient dû "l'emmener directement au poste car il ne fallait pas le laisser dans la rue" compte tenu de son état. Une version contestée par les policiers qui ont affirmé que l'ouvrier n'était pas dans un état d'ivresse nécessitant de le conduire au poste.
Les pompiers, qui ont sondé la Loire durant toute la journée de lundi, n'ont pour le moment pas trouvé de traces de l'ouvrier disparu. Taoufik Amri n'a plus donné signe de vie depuis son interpellation, et n'a notamment pas fait usage de son téléphone portable ni de sa carte de crédit. Ce père de famille domicilié dans l'Orne était employé comme intérimaire sur un chantier de Cholet dans le Maine-et-Loire.
LCI.FR