Dopage pour les exams

Contre les mains moites, les attaques de panique, les trous noirs, la chiasse, la crise de nerfs, il y a des béquilles chimiques. Si on n'en est pas encore à choper 10 candidats sur les 500 du peloton pour un test d'urine surprise, certaines analyses révèleraient de véritables pharmacies ambulantes. Pas toujours d'une grande efficacité.
« Une enquête réalisée auprès d'étudiants en médecine a montré que 45% des étudiants de premier cycle et 33% des étudiants de 2° cycle ont consommé des produits dopants au moment des examens universitaires », nous révèle le site de la chaîne France5 lors d'un débat sur « Amphétamines et conduites dopantes ».
Bravo, les futurs médecins. Au fait, si tout le monde se dope, comme dans le Tour de France, le dopage ne sert plus à rien, puisque c'est la moyenne générale de l'examen qui compte !
Témoignage de Paulo: « Je fais en ce moment des études très difficiles, et dans le but d'améliorer mes résultats, j'ai commandé sur le net du modafinil... La prise de 100 mg le matin me permet une concentration et un éveil en classe que je n'ai jamais atteint auparavant... »
Le médecin modérateur d'un forum spécialisé lui répond : « Quand nous étions étudiants certains d'entre nous ont essayé les amphétamines... Un de mes amis après avoir bossé comme un fou pendant trois semaines s'est endormi brusquement la veille du concours et ne s'est réveillé que le lendemain… du concours. »
La pharmaco-fraude ne rend pas plus intelligent (ça se saurait, une pilule de l'intelligence), mais un peu moins stressé. Se défoncer avant un exam n'est donc pas forcément rentable, puisqu'on vient d'apprendre que dans certaines limites, le très tendance « bon stress », appelé aussi « zone optimale de performance », est un formidable stimulant mental !